Mes
compagnons de voyage
Helle et Lars Hentzen, couple danois, la trentaine,
...
et Sarah
et Gavin Smith, couple
britannique du même âge environ.
Avec bientôt 40 ans, j'étais donc le plus
âgé. De plus, mes nombreux voyages en Afrique me faisaient
passer pour un "vieil habitué". Il faut dire que les oiseaux de
cette partie de l'Afrique ne m'étaient pas inconnus et que je
prenais plaisir à prendre le guide de vitesse pour les
identifier.
Ambiance calme, voire studieuse.
J'étais bien sûr le seul à m'intéresser
principalement à l'avifaune, tandis que mes compagnons de voyage
recherchaient les grands fauves. Mais les deux centres
d'intérêts se sont avérés compatibles et
certains sites peu peuplés en mammifères ont forcé
tout le monde à se rabattre sur les oiseaux, omniprésents.
Notre
guide et
ses assistants
Joseph, notre guide, a brillé tout au long du voyage par ses
connaissances sur la faune (et compris l'avifaune, ce qui est rare),
ses qualités de conduite sur tous les terrains, ses aptitudes
pédagogiques et son humeur aimable et constante. Bravo et merci !
Quant à son staf, c'est toujours étonnant de voir ce
qu'ils parviennent à cuisiner en pleine brousse, sur le feu de
camp. Déjà au Kenya, j'avais été
étonné par la qualité de cette cuisine de brousse.
L'impression s'est confirmée au Botswana : petit déjeuner
rapide (corn flakes et thé) pour être le plus vite
possible sur le terrain, brunch copieux (salades, oeufs
brouillés, pâtes, charcuterie et pain maison) vers 11
heures et souper 3 services vers 20 heures : potage chaque soir
différent, plat consistant (viande le plus souvent) et dessert
(souvent un pudding). Boissons : eau, soft drinks et bière
à volonté pendant la journée, vin rouge et blanc
le soir. Sans oublier la tradition des sundowners, où le Gin
tonic nous préparait doucement aux délices du souper...
Organisation remarquable en tous points et grand professionnalisme me
font recommander CC Africa ("le premier opérateur
d'éco-tourisme d'Afrique australe") à tous ceux qui
veulent découvrir cette partie de l'Afrique en formule
"expédition". Seule contrainte : se débrouiller
correctement dans la langue de Shakespeare.
Qualité similaire dans les camps fixes de Selinda et Nxabega.
Résultat : alors que l'on s'attendrait au contraire, j'ai pris 2
kilos !