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Sénégal,
décembre 1998
·
Période
:
du
samedi 12 décembre 1998 au vendredi 1er janvier 1999
·
Itinéraire
:
Bruxelles-Paris
- Dakar - Ndangane - St-Louis
du
Sénégal - Djoudj -
Dakar - Paris - Bruxelles
Vols
Air France pour environ 20 000 BEF p.p. taxes comprises,
réservés via Nouvelles
Frontières
A
l’aller comme au retour, nous avons demandé et obtenu des
places à hauteur des
sorties de secours, ce qui procure plus de place pour les jambes.
·
Formule
:
2
nuits à Dakar, une semaine dans le delta du Siné-Saloum,
3 nuits à Saint-Louis
et une semaine dans le Parc des Oiseaux du Djoudj. Hébergements
réservés via
agence Eole de LLN pour un montant de 36 700 BEF p.p. en pension
complète sauf
à Dakar (hors assurances).
Déplacements
intérieurs en taxi (toujours le même) : environ 1200 km
pour 1300 FF
·
Météo
:
Lever
du soleil vers 7 heures 15 et coucher vers 18 heures 45.
Dakar
et Saloum : très chaud et légèrement voilé.
Saint-Louis
et Djoudj : très chaud, davantage de vent. 24 heures de tempete
de sable dans le
Djoudj
·
Jour
par jour :
samedi
12/12 : départ de Zaventem vers 11
heures. Environ 4
heures de correspondance
à
Paris Charles De Gaulle. Arrivée à Dakar vers 21 heures
30, heure locale. Le
seul moment stressant du voyage (avec le repas de Noël)
: cohue et harcèlement à
l’aéroport.
Taxi vers l’hôtel Calao à
Ndgor.
dimanche
13/12 :
découverte de l’île de
Gorée et balades dans le jardin du Calao.
Repas pris au Calao (dont une délicieuse, grande et peu
coûteuse sole meunière).
lundi
14/12 :
environ 3 heures de trajet en taxi vers Ndangane, à la limite nord
du delta
du Siné-Saloum.
Arrivée à l’hôtel
« Le Pélican du Saloum »
vers 12 heures. Installation dans la chambre 12 (les chambres sont
regroupées
par 4 dans des bungalows), à l’étage avec petit
balcon et vue sur le fleuve
Siné. Le repas de midi est composé de 2 entrées,
d’un plat de viande ou de
poisson au choix et d’un dessert. Très peu de monde
à l’hôtel : le grand calme
! Briefing avec Adama, le responsable des excursions. A 17 heures,
balade en
pirogue vers l’île aux oiseaux et le reposoir (de
hérons garde-boeufs). Le
souper, comme tous les autres repas d’ailleurs, est pris à
l’extérieur, près de
la piscine. Le soir, il y a parfois des groupes qui logent une seule
nuit.
mardi
15/12 :
Petit déjeuner buffet, mais sans
charcuterie, fromage ou yoghourt. Tranches de baguette grillée
et crêpes.
Excursion avec Adama en charrette tirée par un âne dans la
savane environnante,
à la recherche d’oiseaux. Visite d’un village.
Après le dîner, sieste puis
scrabble au bord de la piscine et promenade dans le parc et le long de
la
petite plage de l’hôtel. Brumeux et lourd.
mercredi
16/12 :
journée à l’hôtel.
Observation des oiseaux près de la piscine. Piscine.
Pétanque... le soir, une
chevêchette perlée dans un baobab.
jeudi
17/12 : à
8 heures, départ en pirogue avec
Adama
pour 4 heures de balades dans les bôlongs, à la recherche
d’oiseaux.
Après-midi, sieste, scrabble. Très chaud et lourd. Pas un
souffle de vent. En
fin d’après-midi, Joseph (un serveur) nous invite
« à prendre le
thé » dans la boutique de sa soeur Véronique
à l’extérieur de l’hôtel.
Achat de bibelots.
vendredi
18/12 :
Excursion en
voiture avec Adama vers la pointe
de Sangomar.
En route, arrêts -oiseaux (beaucoup de limicoles). Arrêt
dans le village de
pêcheurs de Djifèr.
Après-midi, sieste,
scrabble... nous ne sommes plus que 5 clients dans
l’hôtel... le paradis.
Liliane, une Parisienne retraitée, abandonne l’hôtel
faute d’animation. Nous ne
sommes plus que 4 ! Le paradis.
samedi
19/12 : balade
en VTT avec
Adama dans les environs. Piscine, scrabble... Noël approchant, des
nouveaux
arrivants sont annoncés.
dimanche
20/12 :
à 9 heures 30, nous embarquons sur une
pirogue pour rejoindre l’île de
Mar Lodj où se
tient une messe chantée au tam-tam. Petite visite du village et
remise de bics
au chef d’école. Après-midi, piscine, scrabble,
valises...
lundi
21/12 :
lever matinal car nous avons
rendez-vous à 7 heures avec notre chauffeur de taxi venu de
Dakar. Nous
quittons l’hôtel au moment où il se remplit pour les
fêtes. Très long trajet
(mais rapide, malgré une crevaison) vers Saint-Louis
du
Sénégal, où nous atteignons le
Ranch de Bango
à 12 heures 30. Chambres climatisées disposées
dans un long bâtiment (anciennes
étables ?) dans un beau jardin arboré avec au milieu une
piscine. Ambiance
décontractée et française. Après le
dîner, sieste puis promenade avec la
longue-vue derrière le Ranch, le long d’un bras du fleuve
Sénégal. Un couple de
pygargues vocifers nourrit un grand jeune au nid. A l’hôtel
loge également
Gérard Jadoul, spécialiste belge de la cigogne noire.
mardi
22/12 : visite
de
Saint-Louis en calèche, avec Ali, vieil employé de
l’hôtel. Ville à
l’architecture coloniale, ancienne capitale de l’Afrique
occidentale Française
puis du Sénégal. Tout y est dans un état de
délabrement lamentable. On termine
par un verre au bar de l’hôtel de La Poste, où
l’aviateur Mermoz avait sa
chambre. L’après-midi, scrabble au bord de la piscine puis
sortie en 4x4
« en brousse » avec René Bancal. Il nous
balade (nous secoue) dans
« sa » zone de
chasse
des Trois Marigots.
Nous recherchons l’outarde, le courvite et la grue
couronnée, en vain. Par
contre, de beaux gangas posés près de la voiture...
Retour au Ranch après le
coucher du soleil.
mercredi
23/12 :
à 7 heures du matin, départ avec
Ali et
d’autres clients pour une journée complète
d’excursion à la Langue de
Barbarie et à la Réserve
de Faune de Gueumbeul. Long trajet inconfortable en
pirogue sur
le
fleuve Sénégal, jusqu’à la pointe de La
Langue. Puis repas pris sous une tente
berbère au Campement Océan et Savane sur la Langue.
Retour sur le continent et
visite rapide de la Réserve de Gueumbeul, où on nous
montre les tortues
terrestres et les antilopes que l’on tente de réintroduire.
jeudi
24/12 :
à 7 heures du matin, départ avec
Ali et
d’autres touristes pour le Parc
National des Oiseaux du
Djoudj. A l’arrivée, nous faisons directement la
balade en pirogue avec
les autres, après un bref arrêt au pied du Petit Mirdor.
Oiseaux en grandes
quantités, notamment les pélicans qui nichent. Puis
installation à l’hôtel,
plus rustique qu’au Pélican mais bien quand même.
Belle piscine. Nous occupons
la chambre « oie-armée de gambie »
(ventilateur au plafond). Comme au
Pélican et au Ranch de Bango, groupe électrogène
et électricité seulement le
soir et le matin. Après-midi, sieste puis balade à pied
dans le parc. Le soir,
le repas de Noël est une aventure. A table à 20 heures,
tout le monde doit
patienter jusqu’à 22 heures pour recevoir le premier plat.
Chants de Noël à
répétition... et ambiance ratée.
vendredi
25/12 :
Petit déjeuner buffet avec toujours des
rondelles de baguettes comme base, mais ici oeufs durs et Vache-qui-rit
en plus
! Le Parc étant
vaste et les
vélos
espérés n’étant « pas
fonctionnels », nous nous faisons conduire en
voiture au Petit Mirador, avec ordre de venir nous rechercher à
midi. Belles
observations sur place, avec la longue-vue. Après-midi, sieste
puis promenade à
pied dans les environs. Râles noirs et blongios près du
pont...
samedi
26/12 :
En voiture jusqu’à
l’embarcadère et
observations aux alentours jusqu’à midi : pêche
organisée des pélicans,
dendrocygnes, ... Retour en stop avec deux clients de
l’hôtel. Après-midi,
sieste puis promenade à pied dans les environs. Au retour, nous
ommes pris en
stop par Gérard Jadoul, qui a photographié un
pélican avalant un cormoran
africain ! A l’hôtel, il nous montre 7 ou 8 engoulevents
à longue queue tapis
le long d’une haie. Au souper, un grand groupe d’italiens
monopolise l’attention
des serveurs... Comme d’habitude, ça traîne. Les
repas au Djoudj sont presque
toujours composés de viande assez corriace... Quel changement
avec les bons
poissons du Pélican. Comme il ne nous reste plus beaucoup
d’argent et que nous
ignorons ce que l’on va nous demander pour les trajets, nous
consommons un
minimum en boissons : eau et rarement un pichet de vin.
dimanche
27/12 : conduits
par le
patron (chasseur ) au Mirador de Khar. Observation sur place : flamants
nains,
limicoles divers, ... Le
vent
(Harmattan ?) devient fort et se transformera après midi en
tempête de sable,
poussière rouge qui s’infiltre partout, y compris dans les
chambres. Scrabble.
Visite du petit éco-musée. A cause du sable, il fait plus
vite sombre que les
autres jours. Le soir, spectacle folklorique pour les Italiens.
lundi
28/12 :
transfert en voiture au pied du Grand
Mirador. Le patron nous donne son avis sur tout, et spécialement
sur la chasse
et sur la Ministre française de l’Environnement, qui
soupait hier à l’hôtel.
Sur le Grand Lac, les oiseaux sont fort loin. Le vent souffle. Nous
décidons de
longer à pied les
rives du lac et
arrivons près d’un marigot avec des cigognes, des ibis
tantales, des spatules,
... Aussi des oiseaux terrestres comme les gangas et les
alouettes-moineaux et
des rapaces comme le faucon pèlerin et le circaète
Jean-le-Blanc. Le patron
vient nous rechercher entre midi et une heure. Après le
dîner, balade à pied
ans les environs de l’hôtel.
mardi
29/12 :
le patron nous dépose au Poste de
Gainthe.
Nous convenons avec lui que, s’il ne nous voit pas à
l’hôtel pour 12 heures 45,
il vienne à notre rencontre. Après avoir observé
depuis les miradors de Gainthe
et de Tantale, nous marchons donc beaoucoup. Après dîner
et sieste, promenade
derrière le village de Diadiem 3. Nouvelle espèce : le
travailleur à bec rouge.
mercredi
30/12 : dernier jour plein au
Djoudj.
Promenades à
pied dans les environs de l’hôtel. Nouvelles espèces
inattendues : un héron
noir et, l’après-midi près des rizières
asséchées, des pique-boeufs sur du
bétail. Aussi scrabble et piscine. Exceptionnellement, poisson
à midi : soles
de roches, un peu trop cuites, avec pommes de terre nature, pas assez
cuites.
Valises.
jeudi
31/12 : le
matin,
promenade près de l’hôtel. Vent froid. Repas
avancé à midi car nous avons
rendez-vous à 13 heures avec notre chauffeur venu de Dakar.
Règlement des
boissons et des trajets en voiture. Long trajet vers l’aéroport
de Dakar. Arrivée vers 18 heures. Scrabble en attendant
de pouvoir
enregistrer les bagages. Puis repas au restaurant de
l’aéroport. L’avion n’est
prévu qu’à 23 heures 30. Changement
d’année en vol. Arrivée à Paris Charles De
Gaulle le 1er janvier 1999 vers 6
heures du matin. Trois bonnes heures de correspondance puis une heure
de vol
vers Bruxelles.
·
Budget
:
environ 75 000 BEF
par personne, tout compris
· Conclusion : Voyage très reposant, dans des régions du Sénégal fort différentes. Aussi bien dans le Saloum que dans le Djoudj, contraste entre fleuve et aridité alentours Après la Gambie, ce voyage nous a permis de compléter notre connaissance de l’Afrique de l’Ouest et de son avifaune. Le nouveau Guide des oiseaux de Gambie et du Sénégal écrit par Clive Barlow s’est révélé fort utile, même si quelques espèces limitées à l’extrême Nord du Sénégal ne sont pas illustrées. Presque 200 espèces rencontrées, dont des espèces spectaculaires comme la grue couronnée et de grandes concentrations au Djoudj. Aucun problème en route, si ce n’est l’arrivée le soir à Dakar. Le choix du Pélican du Saloum et du Ranch de Bango s’est révélé être le bon : calme et possibilités ornithologiques alentours. Quant au Djoudj, l’Hostellerie était la seule possibilité d’hébergement sur place. La location d’un 4x4 y aurait sans doute permis de voir quelques espèces supplémentaires en atteignant plus facilement d’autres endroits du Parc. A part cela, les transports d’un hébergement à l’autre en taxi étaient l’idéal. Une voiture de location, très chère et même hors de prix pour un 4x4, n’aurait pas servi à grand chose dans le Saloum. Après trois voyages dans la région, certes tous en saison sèche, il est temps d’aller explorer d’autres pays africains, notamment en Afrique de l’Est, où l’avifaune est encore plus riche.
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