·
Période
:
du
dimanche 9 mai au dimanche 30 mai 1999
·
Itinéraire
:
Bruxelles
- Antalya - itinéraire de 5000 km en restant à
l’ouest de l’Euphrate - Antalya
- Bruxelles
Vol
charter sur Constellation International Airlines et voiture de location
catégorie A (Ford Fiesta de Hertz) réservés chez
Sunsnacks via agence Eole de
LLN, le tout pour environ 24 000 BEF p.p. taxes comprises.
Retard
des vols tant à l’aller qu’au retour et voiture de
location pas prête à
l’arrivée en pleine nuit à Antalya.
·
Formule
:
Voiture
de location pendant toute la durée du séjour en Turquie.
3 premières nuits dans
un bon hôtel de luxe près d’Antalya et 3 nuits en
fin de séjour dans un hôtel
de luxe à Dalyan pour se reposer. Le reste du temps 1 ou maximum
2 nuits dans
des petits hôtels ou des pensions.
·
Météo
:
Lever
du soleil vers 5 heures 30 et coucher vers 19 heures 45.
Beau
tout le temps, très chaud entre 11 et 15 heures, parfois
nuageux, un peu de
pluie dans la région des Lacs. Très chaud et orageux les
dernières 48 heures
avant le retour.
·
Jour
par jour :
dimanche
9 :
décollage de Zaventem vers
17
h 30 et arrivée à Antalya
vers minuit, avec environ 2 heures de
retard et une escale à Dalaman. La voiture
réservée via Sunsnacks n’est pas au
rendez-vous et nous remplissons quelques formalités chez Hertz
avant de pouvoir
partir avec une Ford Fiesta. Route vers la zone hôtelière
de Belek,
à une
trentaine de kilomètres vers
l’Est. Recherche de l’hôtel Club Bellis
(réservation la veille par fax) dans le
noir et arrivée vers 1 heure du matin.
lundi
10 :
après une courte
nuit, découverte de l’hôtel (beau et grand, et
surtout fort peu peuplé). Une
colonie d’hirondelles de fenêtre occupe les balcons de
l’hôtel. Après le
petit
déjeuner (buffet),
première promenade aux environs : via la plage vers les
pinèdes dans les dunes.
Longue et belle promenade sans savoir vraiment où nous nous
trouvons. Piscine.
Visite du site d’Aspendos,
connu surtout
pour son théâtre très bien conservé. Sur la
route du retour, détour
involontaire par une plaine coupée par un cours d’eau :
belles observations.
Souper (buffet) et coucher vers 22 heures.
mardi
11 : visite du
site de Termessos
situé
un peu à l’ouest d’Antalya.
Découverte à pied du site, où nous sommes
pratiquement seuls. De retour au
parking, nous nous faisons aborder par un turc qui fait de la
publicité pour un
restaurant aux environs. Nous nous y rendons et mangeons une
délicieuse truite
à l’extérieur. Ensuite, rapide visite d’Antalya.
De retour à l’hôtel, piscine, liste puis souper.
mercredi
12 :
après le petit
déjeuner, départ avec bagages et longue route vers
Silifke où nous visons le
delta du fleuve Göksu. Détour par la plaine
découverte
l’avant-veille. Route sinueuse et assez montagneuse. A 13 heures,
arrêt sur un
« col » où se trouve un petit restaurant
local. Pas de carte
évidemment et tout se qui se trouve à manger est dans le
congélateur : de la
viande ou du poisson. Je pointe la viande et on nous apporte un peu
plus tard
des morceaux de viande très durs avec de la salade et du pain.
On reprend la
route et on atteint notre but vers 18 heures. Avant de chercher un
logement, on
roule lentement sur les pistes de la réserve, ce qui permet de
belles observations
(dont les seules sarcelles marbrées du voyage). La nuit tombant,
on se dirige
vers la petite ville de Tasucu, où nous descendons pour 2 nuits
au Lades motel.
A nouveau, nous sommes presque les seuls clients. Douche et souper sur
la
terrasse face à la mer. Difficulté de se faire comprendre
du garçon.
jeudi
13 :
après le petit
déjeuner traditionnel turc (thé, oeuf dur, pain style
français, tranches de
concombres et de tomates, fromage style feta, olives noires, beurre,
confiture). Journée passée à sillonner le delta.
Nous voyons notamment nos
seuls martins-chasseurs de Smyrne de tout le voyage. Au motel, souper
arrosé de
raki (le pastis turc).
vendredi
14 : destination
du jour :
les Eregli marshes, plus à l’intérieure du pays. De
Silifke, nous montons vers
le nord en direction de Konya. Arrêt au monastère
d’Alahan, renseigné dans le routard.
Très bel endroit dans la
montagne où, seuls visiteurs, nous parcourons les ruines et
observons de
nouvelles espèces. Repas de midi dans un petit restaurant non
loin de là : soupe
au poulet et pain. Arrêt suivant à Karaman
pour quelques achats avant d’arriver à Eregli,
ville non renseignée dans nos guides. Ne sachant où
loger, nous nous adressons
à la police. Un policier en civil, qui ne parle rien
d’autre que le turc, nous
mène à un hôtel (Kösk), puis à une
station BP et y fait même laver notre
voiture. Une fois installés, nous repartons immédiatement
pour profiter de la
soirée dans les marais. Très difficiles à trouver
en raison de la sécheresse.
Mais nous y parvenons quand même, en roulant à travers
champs. Traversée d’un
village où vit une colonie de faucons crécerellettes.
Souper copieux et pas
cher au restaurant Kösk, où se tient un séminaire
d’entreprise.
samedi
15 :
après le petit
déjeuner traditionnel, retour aux marais puis route vers Birecik,
petite ville située
le le long du
fleuve Euphrate. C’est la destination la plus à
l’Est de notre voyage. La route
est longue et il fait très chaud. Heureusement, une partie sur
autoroute. Arrêt
pour manger à un resto d’autoroute tout neuf et vide.
Orage et averse. Arrivée
à Birecik, nous élisons domicile au motel Merkâlem,
situé à côté d’une
station-service et d’une cafétaria ouverte 24 h/24,
où s’arrêtent tous les
cars. Plutôt sale et bruyant. C’est le seul logement
où nous n’avons pas été
bien accueillis. Promenade aux environs, sans grand résultat.
Excellent souper
au bord la piscine d’un bon restaurant proche du motel.
dimanche
16 : nuit
chahutée à cause
des appels du muezzin et surtout d’un haut-parleur de la
cafétaria souhaitant
la bienvenue à chaque arrivée d’un car... Lever
matinal, petit déjeuner à 6 h
et départ vers le centre de reintroduction des ibis chauves de
Birecik. Le
gardien nous y accueille et nous explique ce qu’il peut, en turc
et avec des
gestes. Il nous offre le thé. Ensuite, nous poursuivons en
explorant les abords
de la route vers Halfeti.
Beaucoup
d’espèces intéressantes, notamment plusieurs
espèces de moineaux ! Chaleur
accablante, comme tous les jours. Dans l’après-midi, nous
nous rendons au
« fameux » tea garden de Birecik,
renseigné dans tous les rapports
comme LE lieu où observer le Petit-Duc de Bruce. Tous les
ornithologues
visitant la région semblent s’y être donné
rendez-vous ! Nous y rencontrons
notamment un couple de flamands qui nous donne des conseils de logement
pour la
suite du voyage. Ce sont donc plus de 20 paires d’yeux qui
scrutent tous les
arbres, sous l’oeil indifférent des turcs qui mangent et
boivent. Grâce à la
persévérance d’une personne, l’oiseau tant
recherché est enfin localisé dans un
arbre un peu à l’écart de la foule. Toutes les
longues-vue et les jumelles se
pointent sur la bête. Souper vers 16 heures à la
cafétaria puis observations
dans l’oued proche du centre des ibis. Souper à la
terrasse d’un restaurant en
ville, celui d’hier soir étant pris d’assaut par un
mariage.
lundi
17 : Nous
quittons Birecik
considérant que nous y avons épuisé le sujet.
Promenade dans une petite vallée
bourrée d’oiseaux près de Yesilce.
Belles
observations de bruants et de l’iranie à gorge blanche
notamment. Ensuite
route, halte resto et autoroute. Destination : le pied du mont Demirkazik,
et plus
particulièrement la
pension des frères Safak, qui nous accueillent l’un en
anglais, l’autre en
allemand. Nous sommes évidemment leurs seuls clients. Une fois
installés, nous
nous précipitons dehors pour quand même faire quelques
observations avant que
le soir ne tombe. Et nous observons de très belles
espèces, dans de bonnes
conditions : alouette hausse-col, une troupe de serin à front
rouge, ... Nous
soupons et allons nous coucher car un lever très matinal nous
attend le
lendemain.
mardi
18 :
Réveil à 3 heures 30,
départ à 4 heures et montée, assis
inconfortablement sur une planche montée à
l’arrière d’un tracteur, du mont Demirkazik. Le but
: observer le tétraogalle
de Perse. Une fois en haut, il nous faut quelques minutes pour entendre
les
premiers chants dudit gallinacé, mais près de deux heures
de persévérance de
notre guide pour le repérer à la longue-vue parmi les
rochers ! Quelques autres
oiseaux nous entourent, comme l’accenteur de Radde. De retour en
bas, nous
prenons un petit déjeuner bien mérité puis partons
encore faire une petite
promenade dans une petite vallée non loin de là : autres
belles observations,
notamment une petite troupe de martins roselins. Puis nous payons (en
DM car
très cher, environ 5000 BEF !) et partons en direction de la Capaddoce,
où Ludo Benoy
(rencontré à Birecik)
nous avait conseillé l’Old Greek House, à Mustafapasa.
Vieille demeure grecque avec cour intérieure. Inutile de le
répéter : nous
sommes les seuls clients. Avant le souper, nous faisons une
première
reconnaissance en voiture de la région en passant par Avanos
et Uchisar.
Paysages uniques,
cheminées
de fée, ...
Souper
copieux et « home-made » à
l’hôtel.
mercredi
19 : je ne me
sens pas
bien, j’ai une indigestion du souper de la veille. Nous
décidons de visiter le
Musée en plein de Göreme,
l’un des sites
les plus touristiques du pays. Sur le parking, plusieurs autocars sont
déjà
garés. Nous nous faisons aborder par un turc qui propose de nous
guider pour un
montant dérisoire. Il nous dit d’abord qu’il y a
trop de monde dans le Musée et
que l’on va donc commencer par quelques belles églises
à l’extérieur du
périmètre. Et il nous mène effectivement
découvrir des églises creusées dans la
roche friable, souvent peintes, et impossibles à trouver sans
guide. Cela monte
et descend. Puis on prend la voiture pour en découvrir
d’autres plus loin. On
fait une pause sur une terrasse où on prend un verre. Il nous
montre aussi de
beaux points de vue. Deux heures plus tard vient la
« surprise » : il
nous emmène chez Bazar 54, le plus gros fabricant de tapis de la
région. Voilà
l’explication : sa guidance n’était pas
désintéressée, il travaille pour ce
bazar avec pour mission d’amener des touristes. Nous
écoutons patiemment les
explications, en français, des vendeurs mais n’achetons
rien. Du coup, il nous
enmène encore visiter une très grande fabrique de
poteries. Explications dans
un français parfait et sortie sans achat. Puis nous le ramenons
d’où nous
étions partis et nous le payons. En route vers
l’hôtel, je veux prendre de
l’essence mais plus moyen d’ouvrir le bouchon du
réservoir ! Téléphone depuis
l’hôtel à Hertz qui ne propose pas de solution. Je
pars au garage Ford à Kayseri
(70
km) avec l’essence qui me reste.
Là, le représentant local d’Hertz me rejoint et
cela discute longtemps... pour
ne rien obtenir d’autre qu’un petit huilage du bouchon pour
qu’il soit un peu
plus facile à ouvrir. Tout le garage, du plus petit ouvrier au
grand patron,
est massé autour de la voiture quand je la
récupère. Retour à Mustafapasa.
jeudi
20 :
il fait très froid ce matin, nous
déjeunons assis ou agenouillés par terre dans un salon
chauffé. Puis, après
avoir payé (200 DM), nous faisons route vers les Sultan
Marshes, l’un des haut-lieux de l’ornithologie
en Turquie. Nous
marchons le long d’un canal qui sépare deux plans
d’eau salée et y observons
pas mal d’oiseaux. Les zones intéressantes ne sont pas
toujours accessibles.
Puis nous arrivons à Ovaciflik,
où se
trouvent les petites pensions qui organisent des tours en barque. Il y
a un
mirador et un petit musée (avec une chevêche). Un groupe
d’ornithologues
allemands revient de promenade. Nous sommes abordés non pas par
Attila
(renseigné par le Routard) mais par le propriétaire de la
pension Sultan, où
nous nous installons pour la nuit. Nous sommes les seuls. A midi, nous
mangeons
une bonne kebab au petit restaurant local puis promenons dans les
environs.
Souper et coucher.
vendredi
21 : nous avons
rendez-vous à 6 heures pour une balade matinale en barque. Un
jeune homme est
notre capitaine. Nous naviguons dans d’étroits passages
entre les roseaux et
voyons peu, si ce n’est des serpents d’eau.
L’érismature à tête blanche n’est
pas au rendez-vous. Après le petit déjeuner, au moment de
partir, arrive un
allemand vivant à Istanbul. Nous discutons oiseaux et observons
même un guêpier
de Perse perché sur les fils électriques non loin de nous
! Comme nous avons
manqué l’érismature, nous mettons le cap sur le Kulu
Gölü, situé entre Ankara et Konya. Nous y
arrivons dans
l’après-midi. L’endroit est rempli d’oiseaux
de toutes sortes : phalaropes qui
barbotent eentre les pattes des flamands, limicoles en pagaille et
aussi
quelques érismatures ! Cela valait vraiment la peine de pousser
jusque là. Nous
continuons vers Konya
pour
loger mais
n’avons pas envie d’entrer dans cette grande ville et
poursuivons donc vers la
région des Lacs. Le soir tombe et nous visons un hôtel
à Beysehir.
Peu avant
cette ville, nous roulons
pendant 2 km dans du goudron frais. Quand on refait la route en
Turquie, on le
fait sur toute sa largeur et sans avertir du danger ! Arrivés
à l’hôtel, nous
constatons les dégâts : la voiture est noire de goudron
jusqu’à mi-hauteur et
nous avons un pneu crevé ! Crevés nous-mêmes, nous
décidons de souper et puis
de dormir et de régler les problèmes le lendemain. Souper
de poisson agréable
sur la terrasse de l’hôtel en bordure d’une
rivière.
samedi
22 :
après le petit déjeuner,
la matinée est consacrée à réparer les
dégâts de la veille. Un garçon de
l’hôtel m’accompagne dans un petit atelier pour
à la fois laver la voiture et
réparer le pneu. Lavage énergique avec de l’essence
et réparation du pneu
durent un certain temps mais ne coûtent que 600 BEF ! Plus les
300 BEF de
commission que je donne au garçon pour son aide. Vers 11 heures,
nous quittons
cette petite ville touristique direction Aksehir. Le pneu
réparé semble se
dégonfler et nous repassons par un atelier
« Otolastik » pour
réparation (100 BEF). Nous poursuivons notre route en longeons
des lacs et
arrivons à notre destination du jour : la
presqu’île
d’Egirdir. Parmi les nombreuses pensions, nous
choisissons la
pension Ali. Surprise, il ne reste plus qu’une chambre de libre,
que nous
prenons pour deux nuits. Le soir, les tables voisines parlent allemand,
anglais
et australien.
dimanche
23 :
journée passée dans
les environs d’Egirdir. D’abord, promenade à pied
dans la montagne près du
village d’Aksu,
le long
d’un torrent,
sous le soleil et la chaleur. Repas de midi dans un restaurant de la
presqu’île
d’Egirdir puis après-midi dans le Parc
national de
Kovada, sous un ciel plus gris. Quelques
nouvelles
espèces pour la
liste, dont la sittelle de Krüper et le bruant zizi.
lundi
24 :
Départ vers Pamukkale,
haut-lieu touristique du pays. Il
fait gris et il pleut même un peu. Le spectacle est plutôt
décevant par rapport
aux photos des guides : concrétions de calcaire plus
grisâtres que blanches,
bassins presque tous asséchés, et touristes sous haute
surveillance. Nous
visitons aussi la cité antique d’Hierapolis
à proximité immédiate. Dîner dans un resto
où nous profitons d’un buffet
préparé pour un groupe. Puis direction Aphrodisias,
où nous descendons dans un charmant hôtel tenue par une
Française, en pleine
campagne et tout proche du site antique. Installation puis visite
immédiate du
site, superbe sous la lumière du soir et d’un calme
reposant. Souper sur le
toit de hôtel, fortement arrosé au raki.
mardi
25 : comme nous
sommes
plutôt à l’avance sur le planing prévu, nous
décidons d’aller jusqu’à la côte
de la mer Egée pour visiter Ephèse.
Installation pour une nuit à l’hôtel Kale Han,
à Selcuk.
Nous y prenons le repas de midi puis faisons la visite du site
d’Ephèse : 3
heures de promenade dans cette ville antique où l’on peut
encore voir des rues
entières bordées de temples et autres monuments dans un
état de conservation
variable. Seul regret : les « villas sur la
colline » sont
inaccessibles pour cause de restauration. Quelques oiseaux
observés parmi les
ruines. De retour à l’hôtel, douche et souper.
mercredi
26 : Route vers Dalyan,
où nous comptons
passer 3 nuits
consécutives pour se reposer un peu avant le retour au pays.
Arrêt-oiseaux au Bafa
Gölü
mais sans beaucoup de succès, le lac
n’est pas facile d’accès. Repas dans un petit resto
eu bord de la route et
arrivée, après quelques hésitations, à
Dalyan. Nous choisissons finalement
l’hôtel le plus cher du coin : Asur hoteli. Puisque
l’on peut payer avec Visa,
au diable l’avarice ! (70 DM par nuit et par personne en
demi-pension). L’hôtel
est constitué de 24 petits pavillons au bord d’une belle
piscine, et le tout
est situé dans un jardin au bord du fleuve à
l’écart du village. Superbe et
très calme ! Nous n’y sommes pas tout à fait seuls
car quelques couples
d’anglais y logent également. Repos au bord de la piscine,
petite promenade aux
environs puis souper : beau buffet arrosé de vin rouge. Mais,
malgré les
appareils électriques disposés tout autour du restaurant,
les moustiques
attaquent et précipitent la fin de notre repas.
jeudi
27 :
après le petit
déjeuner (buffet aussi), balade privée en bateau sur le
fleuve et jusqu’au lac
. Arrêt pour observer des (grandes) tortues d’eau douce (du
genre tryonix)
puis aux bains de boue, où nous promenons
simplement. Puis au lac, où il y a peu d’oiseaux à
cette saison. Le capitaine
nous montre quand même une mésange rémiz et son
nid. Sur le retour, il nous
largue littéralement sur la rive opposée, face au site
antique de Kaunos.
Par manque
de renseignements et de
préparation, nous allons seulement vers les tombes
creusées dans le roc plutôt
que de visiter aussi la cité antique. Nous traversons en barque
et mangeons du
poisson/des scampis à la terrasse d’un restaurant du
village, dans un vent
froid. Piscine, scrabble et repos.
vendredi
28 :
après le déjeuner,
route vers la plage d’Izuzu,
que l’on
peut aussi atteindre en bateau. Site superbe, avec très longue
langue de sable
entre lagune et Méditerannée. Nous apercevons
brièvement une tortue caouanne (caretta
caretta)
qui sort la
tête de
l’eau dans la lagune. La plage est un site protégé
de ponte de cette espèce.
Ensuite, nous gagnons en voiture le nord du lac, où nous prenons
le repas de
midi avant de tenter notre chance du côté du village
d’Hamit à
la recherche notamment d’un martin-chasseur de Smyrne. En vain.
Retour à
l’hôtel vers 17 heures 30, piscine puis souper.
samedi
29 : nous
quittons Dalyan
pour nous rapprocher d’Antalya, où nous devons prendre
l’avion le lendemain.
Belle route sinueuse et variée, dans les pins et avec des vues
sur la mer.
Premier arrêt sur le site de Letoòn,
dont
il ne reste plus grand chose des temples. Puis à Patara,
cité antique partiellement ensablée au bord de la
Méditerranée. Chaleur
accablante. Restaurant ombragé près de la plage. Puis
route vers Myra,
un autre site
où l’on trouve des tombes
creusées dans le roc. Mais il est 18 heures et le site est
fermé. Nous tentons
une approche par le côté en traversant des serres sous la
conduite d’un gamin
mais nous faisons repérer. Notre point de chute ce soir est la
station
balnéaire assez animée de Terikova,
proche de Kemer. Suivant les conseils du Routard, nous passons de
multiples
hôtels de luxe pour finalement trouver l’hôtel Baris.
Chambre complète avec
sdb, airco... avec petit déjeuner dans un hôtel avec
piscine pour 300 BEF par
personne ! Peu de monde dans cet hôtel. Nous prenons notre
dernier souper turc
dans un resto proche. Comme souvent, on nous sert en même temps
tous les plats
commandés.
dimanche
30 :
valises
définitivement
bouclées. Nous visitons le site antique de
Phaselis
le matin, très beau entre deux petites plages où des
bateaux de touristes
jettent l’ancre. Repas de midi chic et cher (2100 BF !) dans un
resto du port
de plaisance de Kemer
:
scampis puis
ladyfish, le tout arrosé d’un vin rosé. Il nous
reste encore le temps de
visiter le musée archéologique d’Antalya,
aux collections très riches. Puis direction aéroport
où Sunsnacks nous a
convoqués pour 18 heures, le vol devant partir vers 20 heures
30. Nous
remettons la voiture au représentant de Hertz et puis nous
rendons à
l’enregistrement, en fait bien trop tôt puisque le vol
n’est annoncé qu’à 22
heures 30. Pour décoller finalement à minuit ! Escale
à Dalaman comme à l’aller
et arrivée le lundi vers 5 heures du matin à Bruxelles
·
Budget
:
hors facture Eole
(voir plus haut), dépensé
sur place :
-
DM changés en lires turques : 1300 DM
-
Paiements en DM (Safak, Old Greek House, ...) : 600 DM
-
Visa Philippe : 32 113 BEF
-
Taxis : 1450 BEF
TOTAL
: 59 959 BEF par personne
Note
: pendant notre voyage, 1 franc belge valait environ 10 000 lires
turques.
Changer un billet de 500 DEM nous rendait donc 100 fois millionnaires !
Conclusion :
·
Malgré
toutes les
rumeurs sur l’insécurité et les risques de voyager
en Turquie en ce moment
(attentats possibles des Kurdes suite à l’arrestation de
leur leader Ocalan),
ce voyage fut sans anicroche. Au contraire, la désertion des
touristes a fait
notre affaire (pas celle des Turcs !), nous garantissant une paix
royale dans
la plupart des endroits visités. Partout, les Turcs se sont
montrés extrêmement
gentils et prêts à rendre service. Par contre,
presqu’aucun ne parlait autre
chose que le turc, ce qui a rendu la communication difficile.
·
Plus
de 5000 km
parcourus dans le pays nous ont permis de découvrir des paysages
variés :
hautes montagnes, steppes d’Anatolie centrale, côtes
rocheuses, campagnes
verdoyantes et fleuries, ... Très beau pays. En prime, une
kyrielle de cités
antiques et de sites archéologiques.
·
Du
point de vue
ornitholologique, ce fut également une réussite : plus de
200 espèces
rencontrées, dont environ 25 coches personnelles ! Il est clair
que nous avions
fixé notre itinéraire en fonction notamment de sites
potentiellement
intéressants renseignés dans des rapports d’autres
ornithologues.
· Il serait sans doute intéressant de retourner dans ce pays en avril/mai, en explorant alors plutôt la partie est du pays, quand le climat politique le permettra.
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